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Game Over | |
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Lieu | Norwalk |
Début | 9 décembre 2030 |
Fin | inconnu |
Catégorie | Homicide |
Classification | En cours |
Game Over
L'affaire baptisée “Game Over” est une enquête criminelle menée par la Strike Team de la section A du service COPS.
Les protagonistes
- Adrian Louis, directeur de la Pegasus Security Inc.
Résumé de l'affaire
Lundi 9 décembre
C'est sous une pluie diluvienne que les COPS de la Section A sont en patrouille ce lundi matin. Il est 06h05 quand les COPS reçoivent un message d'urgence. On vient de signaler des mouvements suspects au 360 de la Corby Avenue, dans le quartier d'Artesia situé au sud-est de Norwalk. C'est un quartier lugubre, rempli d'usines désaffectées et hyper-pollué, où ni les gangs, ni les clochards, ni les prostituées n'osent se rendre. Les canaux d'égouts ont été fermés par la municipalité pour isoler le quartier. Le port du masque est obligatoire, et après deux heures dans le quartier, les yeux rougissent et les mouchoirs se teintent de noir. Bref, on est toujours heureux de se rendre à Artesia !
Bref, les personnes qui ont signalé les mouvements suspects sont des agents de la Swan & Swan, une société de surveillance qui collabore souvent avec le LAPD, en charge des usines du nord d'Artesia. Ils attendent les COPS au bout de Corby Avenue, et bien que celle-ci n'est pas dans le quartier où ils sont sensés patrouiller, c'est de retour de leur patrouille qu'ils ont remarqué une chose bizarre et appelé le LAPD.
Arrivés sur place, les COPS discutent avec les vigiles (un homme et une femme), qui semblent nerveux. Ils ont repéré des mouvements et des lumières suspectes dans l'ancienne usine Simox, une fabrique de cosmétique fermée depuis plus de six ans. Ils ont vu deux 4×4 en partir en trombe (mais n'ont pas vu les plaques), et ils ont vu des lumières bleues clignoter un instant à l'étage, alors qu'il n'y a en théorie plus d'électricité dans ce bâtiment.
Les COPS s'approchent de la bâtisse, alors que des trombes d'eaux s'abattent sur eux. Il y a des déchets partout. Un vigile de la S&S monte la garde dans la cour alors que les COPS entrent. Un cadenas neuf traîne au sol. L'odeur est infecte à l'intérieur. Pas un bruit. Alors que les COPS commencent à inspecter le rez-de-chaussée, Handsome Jack remarque une diode rouge qui clignote et comprend en une fraction de seconde qu'une bombe va faire tout sauter.
A cet instant, le vigile à l'extérieur crie : une meute de chiens sauvages arrive à tout allure. Les COPS font volte face pour aller l'aider alors que Handsome Jack commence à désamorcer la bombe. C'est un détonateur relié à des charges placées un peu partout dans le bâtiment. Le combat est bref mais intense, Kiki, Lure et Shooter descendent rapidement les fauves mais ne parviennent pas à sauver le vigile qui se fait arracher la gorge sous les yeux horrifiés des COPS et de sa collègue.
Les cris, les détonations d'armes et les hurlements ne perturbent néanmoins pas la concentration de Handsome Jack, qui parvient à stopper le mécanisme avant que la bombe n'explose. Il restait moins d'une minute…
Une fois le calme revenu, une bâche est posée sur le corps du vigile, que Kiki surveille pendant que le reste fouille le bâtiment. Partout, des grandes pièces vides, avec des déchets partout et une odeur épouvantable. L'eau coule partout. A l'étage, une porte neuve a été installée à l'entrée d'une grande salle.
Dans cette salle, un petit générateur très onéreux dans un coin permet d'éclairer celle-ci, et est aussi relié à un mur rempli de matos informatique très couteux et en partie démonté. L'odeur de la salle est pire que tout : excréments, vomissures, sueur et nécrose. Au centre de la salle, six sièges, dont certains sont occupés par des corps entièrement nus. Les sièges sont des fauteuils de dentiste, et les corps sont entravés par des liens. Ils ont sous perfusion, le crâne à vif relié par des câbles aux ordinateurs. Les connections ont été faites sans anesthésie, et sont morts depuis moins d'une heure. Trois garçons, une fille, entre 16 et 24 ans, un des garçons est asiatique, le reste est caucasien. Ils sont tous d'une maigreur hallucinante. D'après les traces, la maigreur et les escarres, ils sont attachés ainsi depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Les yeux sont rougis, les dents cassées et leur mâchoire bloquée pour qu'ils n'étouffent pas et ne se tuent pas en claquant des dents. Un tuyau a été placé pour pomper leur salive. Les selles sont évacuées par des sondes mal ajustées et infectées. Deux autres fauteuils sont vides mais ont été utilisés. Des traces montrent qu'une personne s'est arraché à ses sangles et s'est trainée jusqu'à une pièce voisine. Il a perdu du sang en s'échappant de ses greffes.
Dans la pièce voisine où les traces remontent, un canapé miteux, un frigo rempli de bières et de poches à transfusion, une vieille télévision et des journaux (certains en russe). Une bibliothèque vide (derrière laquelle un recueil d'illustrations morbides, intitulé NO RIP, est tombé). Dans le coin, une poubelle renversée, à l'intérieur de laquelle est repliée une cinquième victime, une fille d'une vingtaine d'année, nue elle aussi et ses mains décharnées en prière, morte depuis peu elle aussi.
Tout le matos informatique a été formaté, les disques durs SSD ont été retirés. Tout est recouvert d'empreintes.
Les renforts finissent par arriver, ainsi que la scientifique. En fin de matinée, les COPS sont amenés à faire un rapport de leur intervention, et le Lieutenant Hawkins leur confie l'affaire. Ils peuvent également compter sur la section locale du LAPD (dirigée par le Commissaire Ernesto Lopez) pour opérer sur Artesia et un bénéficier d'un bureau temporaire.
Les COPS commencent donc à enquêter dans l'administration en demandant des informations sur les lieux. L'usine Simox appartient donc à la société du même nom, qui est la propriété du consortium Letho & Kolpino, dont le siège se trouve à Downtown, LA. L'usine est abandonnée depuis 6 ans, et placée sous la responsabilité de l'agence notariale Lemon & Coast, elle-même filiale de la Letho & Kolpino. Les COPS appellent John Keeper, qui donne toutes les infos qu'il a (c'est à dire pas grand'chose) et va faire tout ce qu'il peut pour les aider.
L&K dont la maison mère est en russie (à Kolpino, au sud de Moscou) est d'après les dossiers de la police, sous surveillance par la FCD pour de nombreuses activités financières et boursières légales, mais suspectes. Elle est très bien représentée par le cabinet d'avocat très respectable Fisher & Sons.
En début d'après-midi, le directeur de la Swan & Swan donne un coup de fil aux COPS. Il remercie d'abord ceux-ci d'avoir fait leur possible pour sauver leur collègue et protégé celle qui est resté en vie. Il voudrait aussi insister sur un détail qui le dérange, en tant que professionnel de la sécurité. Il reproche en effet que cet incident ne se serait pas produit si la société Pegasus Security Inc. avait fait son boulot ! C'est en effet elle qui est sensée surveiller l'usine Simox. Comment des choses pareilles ont pu s'y passer sans qu'ils ne voient rien ?
Les COPS décident donc d'aller dans les bureaux de la Pegasus Security pour y poser des questions à son directeur local, Adrian Louis, dans leurs bureaux à Torrance. Alors que les COPS attendent d'être reçus dans le hall d'entrée du bâtiment, ils remarquent le tableau blanc des rondes, celles devant se passer à Artesia étant effacées (et depuis un bail, apparemment). Les COPS sont accueillis par Louis, qui essaie de trouver des excuses, mais finit par se faire coffrer par les COPS. Son ordinateur est saisi et ses comptes vont être épluchés. Il est interrogé par les COPS de retour au Central, et il avoue avoir accepté de ne plus patrouiller le quartier après avoir été copieusement soudoyé (l'homme avait des dettes de jeu à éponger). Il ne sait pas qui le paie, et d'où vient l'argent.
Les COPS vont enfin se reposer après une dure et fatigante journée.
Mardi 10 décembre
Le matin, les COPS commencent par recevoir un rapport de l'agent Benets, de la scientifique.
Selon Benets, un seul corps a pu être identifié, car le jeune homme a un casier. Il s'agit de Jason Keens, qui a été pris plusieurs fois à voler du matériel informatique et a fait des travaux d'utilité publique. Il vivait sur le campus de Westwood Village et sa disparition a été signalée le 6 septembre 2030. Les autres n'ont pas de nom. Une des filles avait une puce d'identité sud-dermique qui a été arrachée. Tous avaient un numéro écrit au stylo sur le corps (ils avaient les numéro 8, 9, 11, 12 et 13). Le 10 manque, mais d'après les relevés des sondes, il devait s'agit d'un garçon causasien d'une vingtaine d'années.
Tous étaient malades à cause des conditions de “vie”. Infections généralisées de tous les orifices, malnutrition, sang empoisonné par les drogues administrées 24/7 (ils étaient sous anti-douleurs, maintenant dans un état de semi-conscience et recevait un produit pour empêcher l'endormissement). Tous avaient les nerfs à vif. Sans les drogues, ils ont dû souffrir le martyre.
Quelques traces de coups physiques, mais pas de viol ni de torture. Ils ont tous été soumis à ce régime pour une durée allant de 3 mois à 5 mois. Dans leur état, leur mort était presque inéluctable, même si on les avait retrouvés encore en vie.
Le matériel est très couteux (chaises, ordinateurs, câbles et système de relais satellite), mais une grosse partie a été démonté. Tout a été en grande partie acheté au Japon (pour le matos IT), au Canada (pour les câbles et les sondes) et les sièges sont fabriqués au Mexique. Ils ont été conçus pour une firme pharmaceutique californienne, Synthesis Corps, spécialisée dans la vente d'objets à vocation médicale. Leurs locaux sont à San Diego et le porte-parole de la société est Tony Blanchett.
Pour ce qui est de la liaison satellite, le CCS de l'Hydra a été informé et va enquêter.
Pour ce qui est des empreintes, il s'agit de quatre personnes. Trois hommes et une femme, non fichées. La salive retrouvée sur les bouteilles permet de dire que tous étaient caucasiens, un blond naturel et les autres bruns. Un plus agé (une cinquantaine d'années, le reste plus jeune, entre 25 et 40). Personne n'est fiché au LAPD. Les journeaux n'ont presque pas été lus. Quand au magasine NO RIP, il a sans doute été scanné, d'après Benets.
Enfin, le Bomb Squad (BOSQ) fait son rapport sur les bombes, et confirment les théories de Handsome Jack. Celui qui a placé les charges est un professionnel car les branchement était bien fait, et le matériel approprié, mais les charges ont été mal disposées. L'explosion n'aurait sans doute pas détruit le bâtiment (elles n'ont pas été mises sur les bons murs porteurs). Donc malgré ses connaissances comme artificiers, celui ou celle qui a placé les charges n'a pas de bonnes connaissances en démolition. Les charges sont de fabrication américaine et il est impossible de remonter à leur source (bien que le BOSQ pense que ça soit du matériel militaire).