Le royaume d’Alarian est grand comme un peu moins de 2 fois la France. C’est la petite partie occidentale du gigantesque continent central des Terres d’Osgild.. Il est bordé à l’ouest par la Mer des Tempêtes et la Mer des Poissons-Oiseaux. La partie sudest d’Alarian borde la Mer de Pellurie enchâssée dans le continent central. Au nord, Alarian est bordé d’une succession de chaînes montagneuses quasi-continues culminant à 5 000 mètres au-delà desquelles de terribles menaces guettent le royaume. Au sud, on accède, via les cols praticables de l’Échine du Dragon (2 300 m), au Royaume du Rhagarron. Le climat alarien est de type européen, avec au sud une zone « méditerranéenne » puis une zone centrale de type continental tempéré aux saisons marquées, et enfin une zone nordeuropéenne plutôt rigoureuse en hiver. Les terres de l’Alarian actuel étaient, dans des temps reculés, aux mains d’un peuple terrible, cruel et décadent, mais maniant des forces inpensables : le peuple de l’Avant. Bien qu’il aie été défait il y a plus de 1000 ans par l’union sacrée des hommes, des nains et des elfes, l’ombre de ses mystères (artefacts, ruines, abominations) planne encore sur le royaume. En tant que royaume, Alarian est le fruit de la conquête d’Alarien, fils d’adoptif de l’un des dirigeant du Rhagarron, le voisin au sud. A la suite de faits d’armes brutaux et de victoires politiques successives il y a une centaine d’années, Alarien a réussi à unifier les 6 provinces qui constituent l’Alarian actuel et à en faire un royaume pacifié. Aujourd’hui, le roi d’Alarian est le petit fils d’Alarien, Khalidan, qui règne depuis une dizaine d’années.

La région des monts d’Haurocs est une zone inhospitalière et méconnue du Gramlin, logée au sein des monts Saphir, à proximité des frontières du Yélin et du Rhü. Cette zone n’est qu’un enchaînement de vallées, de cols et de hauts-sommets enneigés toute l’année, et certaines vallées sont tellement encaissées entre les hautes montagnes qu’elles sont restées isolées durant des décennies, parfois des siècles. Les rumeurs les disent peuplées de créatures inhumaines, de géants et de démons, et même de Nains Andvari ! Certaines réalités de la zone sont mêmes pires que ça… Les monts Saphir n’ont pas volé leur mauvaise réputation.

Le château seigneurial est situé sur les premiers contreforts des monts d’Haurocs, à l’extrémité nord de la Baronnie. Il domine l’ensemble de la baronnie. Il est accessible par un long chemin serpentant dans les Monts d’Haurocs qui descend dans la vallée jusqu’à la ville principale de Raven’Ill. Il faut une heure de marche pour aller de la ville au château.

La ville est située en bordure de l’Elikal. Il y a quelques semaines, la brusque montée du niveau du fleuve a provoqué des inondations dans les caves et certains rez-de-chaussée. Le pont qui permet de traverser l’Elikal a lui aussi été endommagé et des réparations sont en cours.

Ce village se situe à environ 2 km de Raven’Ill, il est peuplé d’environ 500 habitants mais les demeures sont éparpillées sur des centaines de mètres. En effet, si les habitants devaient se mettre à l’ abri d’une menace ils pourraient facilement rejoindre Raven’Ill. Cela fait d’ailleurs bien longtemps que la situation ne s’est pas produite. Ce qui ressemble le plus au centre-ville correspond au Grand moulin à eau qui se situe le long de l’Elikal et qui constitue un lieu de passage pour les paysans venant faire moudre leurs céréales ou les vendre.

Le village de Lamare compte environ 300 habitants. C’est un village de pêcheurs et d’agriculteurs, l’activité de pêche se pratique depuis des barques fabriquées sur place ou depuis des cabanes sur pilotis. Le village devient un lieu d’effervescence pendant la semaine de joutes navales organisées chaque été. Chacun alors peut singer les joutes équestres réservées aux nobles chevaliers et le vainqueur peut se targuer de porter le titre honorifique de Chevalier-Naute.

Autrefois prospère grâce aux carrières de pierre dont le village faisait une exploitation, Cassroc a peu à peu perdu de sa superbe. Ce qui était une robuste petite ville d’un millier d’habitants, aux solides bâtiments de pierre n’est plus aujourd’hui qu’un village froid de quelques centaines d’habitants. La plupart des bâtiments sont en ruines. Si le déclin de la ville a commencé lorsque les ouvriers ont quitté les carrières de peur de se faire massacrer par un des monstres que recrachait de temps en temps les montagnes, c’est en fait la fin des grands chantiers (construction du château, puis des routes pavées…) de la baronnie qui a mis fin aux activités qui faisaient la richesse de Cassroc.

Le village est situé à quelques centaines de mètres de la source de l’Elikal en bordure du Bois-Altier. Les terres cultivables de Mascombe ont été noyées sous la brusque montée des eaux du fleuve. Pour la plupart des villageois cela annonce une bonne récolte.

Même si la rivière traverse le Gramlin depuis les Monts de Saphir, la voie d’eau n’est pas navigable, comportant de dangereux rapides en plusieurs endroits et des chutes vertigineuses à la frontière entre le Gramlin et le Yelin. L’Elikal a un lit large et peu profond qui le rend difficilement franchissable, le courant y est rapide, il constitue une frontière naturelle.